Des étudiants planchent sur la régulation énergétique

Depuis début octobre, Yann Allain collabore avec deux enseignants chercheurs et 22 étudiants en master d’ingénierie du bâtiment de l’Université de La Rochelle sur la régulation et la supervision énergétique du Centre hospitalier.

Qu’est-ce que la régulation et la supervision ?

La régulation permet d’assurer la bonne distribution, la mesure et le fonctionnement des systèmes de chauffage, climatisation et ventilation des 41 bâtiments de l’hôpital grâce à des régulateurs et automates. La supervision correspond à la vision globale de tous ces systèmes en un seul point. Elle permet d’en contrôler le fonctionnement, de suivre les consommations énergétiques, de programmer des réduits de production des énergies du CH et permet d’alerter en cas de dérive énergétique.

Aujourd’hui, les outils permettant de mesurer ces données méritent d’être revus. L’Établissement dispose actuellement de deux supervisions différentes, dont une en passe de devenir obsolète. Dans son projet de réfection de la régulation et de la supervision, Yann Allain travaille avec les étudiants en dernière année de master ingénierie du bâtiment : gestion et intégration de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (IB-GI3ER).

Un projet bénéfique pour tous

Pour ce projet avec l’hôpital, les étudiants sont venus sur place découvrir le CH, les bâtiments sur lesquels ils vont se pencher et les outils avec lesquels ils vont travailler. Pendant sept séances, d’octobre 2022 à janvier 2023, ils vont décortiquer les programmes et leurs données, les critiquer, les comparer et proposer des pistes d’amélioration.

Les 22 futurs ingénieurs, répartis en six groupes ont été affectés à différents bâtiments : la pédopsychiatrie à Goise, le bâtiment administratif, le pôle rein, l’hôpital général et les urgences. Ils se concentrent ensuite sur les données d’eau glacée, d’eau chaude et la ventilation.

Pour Yann Allain, travailler avec les étudiants va permettre d’observer « la variété des programmes sur des bâtiments construits à différentes périodes et d’en tirer les conclusions nécessaires à la réfection des systèmes de régulation et de supervision ». Cette collaboration a un double mérite : les étudiants profitent d’une expérience professionnelle concrète. Tandis que l’hôpital bénéficie de la « fraîcheur théorique » des ingénieurs de demain.

Pour Yann, la réfection de la supervision s’intègre également « dans un plan de comptage des énergies et des rénovations des bâtiments tout en s’inscrivant dans les actions de l’Établissement en faveur du développement durable et du respect du décret tertiaire ».